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Les Nations Unies ont dédié l'an 2001 à l'engagement social volontaire. Beaucoup d'entreprises dans le monde se sentent un peu forcées de prouver au public qu'elles aussi ont bon coeur. Or, les acteurs économiques en particulier ne se caractérisent pas vraiment par un penchant altruiste: ils se concentrent avant tout sur les coûts engendrés par ce type d'engagements, tout en étudiant de près les retombées positives.
Selon les calculs et analyses effectués par l'Institut Gottlieb Duttweiler (Rüschlikon/ZH), le corporate volunteering n'est pas très coûteux et peut rapporter gros. Il s'avère particulièrement utile pour motiver les collaborateurs, intensifier les relations extérieures et renforcer la corporate identiry. Ses formes sont multiples et variées: laisser un commercial faire la cuisine et le service - sur son temps de travail - dans un centre pour handicapés; ou mettre un équipement informatique performant à la disposition d'une association caritative.
Exemple concret d'une société suisse active dans une perspective éthique: Novartis, qui organise depuis cinq ans un "partnership day". Cette année, au niveau mondial, 14 000 collaborateurs de la multinationale - dont 1700 en Suisse - se sont engagés durant une journée déterminée dans le cadre d'un projet social.
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