ASEPAIX travaille à mettre en réseau les personnes et institutions actives dans le domaine de l'Education à la Paix

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La Suisse peut être fière de certaines avancées réalisées sur le front de la vie communautaire. Il est certain que cet état de grâce ne s'est pas construit en un jour et que le destin, l'histoire, la nature même, ont apporté leur coup de pouce.

Toutefois, il y a eu des Hommes, pétris dans cette culture du compromis, de la négociation et de la recherche d'une entente qui ont voulu ce dénominateur commun. Cette qualité suisse est perçue parfois comme un défaut, synonyme de lenteur et de lourdeur. Cet aspect n'est pas trop grave en comparaison de la somme de misère qui a été évitée. Pourtant, à plusieurs reprises, la situation était très tendue et la tentation d'en découdre avec violence était là. Lorsque les armes ont frappé des frères, le désir de s'entendre a vite reconduit la population sur le chemin de la table de la négociation. Il est bien connu que la guerre était un divertissement des rois et la Suisse n'a jamais eu de rois. Il serait temps que les puissants de ce XXIe siècle arrêtent de jouer aux rois et règlent leurs différents entre eux sans partager leur esprit primaire avec les peuples.

Avec Henri Dunant, fondateur de la Croix Rouge en 1863, la Suisse a reçu le premier Prix Nobel de la Paix, en 1901. Il est certain que ce personnage a eu cette idée lumineuse et a pu la mettre en oeuvre grâce à l'esprit helvétique qui tente de régler les problèmes à l'amiable. Dans les livres d'histoire qui ont une fâcheuse tendance à parler des faits d'armes comme des faits de bravoure et de courage, l'esprit humain est difficile à présenter. Faisons que la Suisse ne soit pas une exception mais devienne un modèle universel, comme la société de la Croix Rouge.

L'éducation, la formation, la construction de l'esprit humain sont le chemin pour tendre vers cette société du IIIe Millénaire qui doit vivre en paix pour survivre. Narcisse Niclass 12.12.2012


Message du Professeur Mitsuo OKAMOTO A l'occasion de la célébration des 100 ans du Prix Nobel de la Paix du Bureau International de la Paix, Oslo, 25 septembre 2010

Vers une paix mondiale sans guerres et sans armes atomiques

  • Il est clair qu'il y a beaucoup de guerres qui ont lieu à l'heure actuelle.
  • Il est clair que presque tous les Etats dépensent des sommes énormes pour l'achat d'armes.
  • Il est clair que le stock d'armes atomiques est immense.
  • Il est clair que les changements climatiques montrent que la Planète est bien malade.
  • Il est clair que beaucoup de gens ne connaissent pas leurs droits.
  • Il est clair que les compagnies internationales de commerce gagnent des sommes folles sans aucun égard pour les êtres humains.
  • Il est clair qu'on trouve égoïsme et individualisme partout dans les pays riches.

POURTANT :
L'esclavage a disparu.
Les nations asiatiques, africaines et sud-américaines sont indépendantes.
L'apartheid a disparu en Afrique du Sud.
On a interdit des armes barbares comme les mines anti-personnel, les armes chimiques et biologiques.
Le respect des droits de la personne est en progression.
Environ 30 pays n'ont pas d'armée. Les Japonais doivent protéger l'article 9 de leur Constitution.

Par l'Espéranto, la langue mondiale de la paix, il est possible à tout un chacun de parler à d'autres personnes d'autres groupes ethniques dans un esprit de respect.
Je constate que le cours de l'Histoire est maintenant sur une bonne voie.
Il est clair que l'éducation aux droits de la personne et à la résolution des conflits doit être développée et encouragée.
Il est clair que la société civile doit devenir consciente de son pouvoir.
Il est clair que la société civile de même que les mouvements comme le Bureau International de la Paix doivent maintenant commencer à diriger le monde. Merci !


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